Le portage foncier agricole : levier pour une agriculture en transition ?
A l’occasion du prochain Salon International de l’Agriculture, Terre de Liens présente son troisième rapport sur l’état des terres agricoles en France. Vous pouvez y assister en présentiel ou en visio.
Mardi 27 février, de 14h30 à 16h30
Pavillon 7 du Salon International de l’Agriculture
Paris expo, Porte de Versailles
Sur demande lors de votre inscription, vous pouvez bénéficier d’une entrée au Salon.
Compte tenu du nombre de places limitées, ceci est une pré-inscription. Nous reviendrons vers vous pour vous confirmer une place en présentiel.
Date limite d’inscription : jeudi 15 février 2024
D’ici 2030, un quart des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite. Ce sont 20 000 à 25 000 personnes qui devraient s’installer chaque année pour assurer la relève agricole. Si les personnes candidates existent, l’accès aux terres est un tel parcours du combattant que seules 10 000 à 15 000 d’entre elles s’installent.
Une solution se développe pour faciliter l’accès aux terres : le portage foncier, un dispositif à travers lequel une personne morale achète des terres pour les mettre à disposition d’agriculteurs et d’agricultrices. Des initiatives citoyennes aux start-up de l’installation, des foncières régionales aux coopératives, tour d’horizon de ces dispositifs et de leurs impacts sur l’agriculture.
Grandes oubliées des conclusions d’hier sur la loi d’orientation agricole, et des négociations d’aujourd’hui, les terres agricoles sont le support de l’agriculture et de notre alimentation. Leur santé, leur accès et leur partage exigent un plan d’envergure et le portage foncier peut être un véritable levier pour transformer l’agriculture : restructurer les fermes, rendre plus attractif le métier et adapter les pratiques.
Si la création du fonds Entrepreneurs du vivant, avec une enveloppe de 80 millions d’euros dédiés au portage foncier, est un premier pas, le montant semble dérisoire au regard des sept milliards d’euros que pèse le marché des terres agricoles annuellement. Comme il l’a été sur le logement social, c’est aujourd’hui sur les terres agricoles que l’État doit se montrer ambitieux. Le portage foncier d’intérêt général est une avancée sociale à conquérir d’urgence par notre société.